Après le petit déjeûner très copieux, nous partons vers la prochaine étape : Copenhague, 963 km d'autoroutes avec option : pas de ferry, car nous n'avons pas réservé de passage à l'avance.
Donc, Francfort, direction le nord de l'allemagne, Hanovre, hambourg, Flensnsbourg, Kolding au Danemark, puis Copenhague.
Nous sommes partis de Francfort à 10 heures, nous aurions dû arriver à Copenhague vers 20 heures, compte tenu de quelques pauses en route.
Nous sommes arrivés à 2 heures du matin.
Je ne vous explique pas les galères infernales, qui se sont accumulées tout au long de la journée :
Les autoroutes allemandes sont toutes en chantier de bas en haut de l'allemagne, pour doubler leurs 2 voies actuelles ; ils doivent donc reconstruire tous les ponts, qui traversent ces autoroutes ; donc on roule pratiquement en permanence sur deux voies rétrécies, très étroites avec que des camions sur la file de droite.
Quant il y a trois voies, en général, la vitesse n'est pas limitée.
Alors là, on allume les chevaux ; on vous double souvent à plus de 200 km/heure.
On a intérêt à se pôusser, quand la BMW; la Mercedes, les porsche et autres bolides vous arrivent dessus.
Et là, vous vous retrouvez sur la ligne du milieu , entre 100 à 130 à l'heure, avec les camionsà droite et les bolides, à gauche ; il est très difficile de reprendre la file de gauche.
Il est incroyable pour nous Français, d'imaginer, que l'Allemagne n'ait pas anticipé le développement de ses réseaux routiers plus tôt ; ils sont maintenant saturés, comme c'est pas possible.
Il est vrai, que leurs autoroutes ne sont pas payantes, financées par les länders ou l'état.
Pour ajouter à ces difficultés de circulation sur ces autoroutes, entre Francfort et Hanovre, des trombes d'eau, à rouler à travers les nuages, qui tombaient littéralement au sol : Conditions dantesques, à 160 km/heure.
Puis soudain en arrivant à Hambourg, grand soleil, plus de nuages, 29°C et ... vendredi après-midi, départ en week-end de tous les habitants de Hambourg et ses environs vers les plages de la côte entre KIEL, Lübeck et autres stations balnéaires(il faut dire que les plages de sable sont très belles sur cette Côte).
Les autoroutes autour de Hambourg et au nord, bloqués, saturés, jusqu'à Flensbourg, dernière ville allemande avant d'entrer au Danemark.
Des heures coincés dans des bouchons gigantesques.
A un moment, j'ai décidé de quitter l'autoroute, pour prendre la route nationale, qui longe l'autoroute ; pareil, bloquée, même les petites routes, toutes les voitures à l'arrêt.
Dernière tentative, s'éloigner de cet axe nord est, pour prendre les routes vers le Danemark, mais par l'ouest, ce qui fait faire un écart de 40 km vers l'ouest, puis direction plein nord.
même avec un GPS, difficile de naviguer dans ces toutes petites routes de campagne.
A un arrêt dans une station service, j'ai demandé la direction pour aller à Heide, située seulement à 15 km de là ; la pompiste a du prendre un atlas routier, pour essayer de me dire par où aller, c'est dire les bleds dans lesquels on se trouvait.
On a fini par trouver la bonne direction, mais quelques km plus loin, un nouveau bouchon en rase campagne ; pas de bol, il y avait un petit bac contenant 8 voitures à la fois pour traverser le canal ostsee, qui relie la mer baltique à la mer du nord, sans avoir à faire le tour du Danemark, par le nord.
On a du attendre 3 bacs avant de traverser le canal et attendre que les énormes bateaux empruntant ce canal, passent ; ça fait drôle de voir d'énormes bateaux et paquebots, qui circulent au milieu des champs.
De l'autre côté du canal, je me suis fait klaxonner, parce que j'étais en première ligne sur la file de gauche, et que j'ai démarré en premier, dès que la barrière s'est levée, pour ne pas retarder les autres voitures ; je me suis arrêté 20 m plus loin, pour laisser venir à ma hauteur la voiture, qui m'avait klaxonné ; c'étaient deux femmes, que j'ai invité galamment, d'un signe de main à passer devant : je me suis fait violemment engueuler, sans rien comprendre.
On continue, on arrive dans une petite ville, nouveau bouchon ; toutes les rues et routes du centre ville bloquées, car il y avait une course pédestre, genre marathon.
Super, il a fallu contourner la ville en suivant quelques voitures, qui avaient l'air de connaître le moyen d'échapper à ce blocage et ça a marché, si on peut dire.
Mais alors,ces petites routes montant vers le nord, jusqu'au Danemark, sont très limitées en vitesse :30, 50 60, 70, 80 km/heure, des fois 100 km/heure, le bonheur!
Enfin, ce fut très long et fatigant ; nous avons réussi à atteindre le Danemark et l'autoroute rejoignant Copenhague, via Kolding, et Odense, cette fois de nuit.
Cette autoroute est impressionnante par ces énormes ouvrages d'art, d'autoroutes et immenses ponts suspendus, durant des dizaines de km au dessus de la mer.
On a fini par arriver à Copenhague à 2 heures du matin, à l'hôtel MARRIOT, *****, composé de deux tours de 24 étages,reliées tout en haut par une passerelle au dessus du vide, près du golf et de l'aéroport de Copenhague.
Habituellement, nous n'aimons pas ces grands barnums, mais comme en réservant seulement 3 jours avant, j'avais eu une réduction de 50%, le prix de l'hôtel devenait très compétitif.
Très bonne expérience, je gare la voiture devant l'entrée de l'hôtel, nous sommes exténués, nous n'avons ni déjeûné ni diné de la journée et quand j'entre dans le grand hall de l'hôtel, pour enfin nous faire enregistrer et avoir la clef de la chambre, plus de 100 personnes débarquant de navettes venant de l'aéroport attendent leur tour pour avoir leur chambre, avec seulement deux réceptionnistes pour traiter tout ce monde.
Nous avons eu notre clef à 3 heures du matin.
Bonne nuit les petits.
Plus jamais ça, fini les grands hôtels.
Voilà, c'en est fini de cette journée galère.
A suivre...